dimanche 18 octobre 2009

Campagne régionale du PS et projet d'aéroport de Notre Dame Des landes

Ce vendredi 16 octobre 2009, les opposants au projet d'aéroport de Notre Dame des Landes ont été violemment jetés hors de la Trocadière à Rezé où se tenait le premier meeting de Jacques Auxiette, actuel Président de la Région des Pays de la Loire et membre du Parti Socialiste, pour avoir tenté de déployer pacifiquement une banderole (Non à l'Ayraulport = Couteux-Anti écologique).

Traînés sur la voie publique, tabassés, insultés, les militant (e) s ont échappé au pire grâce à l'intervention de quelques personnes du public alertées par leurs appels au secours.

Témoignage d'une des personnes présente au meeting : "Nous sommes cinq opposants au projet d’aéroport de Notre Dame des Landes dans la salle, nous souhaitons déplier une banderole au fond de la salle lorsque le thème de l’écologie sera abordé. Pas question de prendre la parole, nous avons décidé de rester silencieux et d’opérer calmement. D’autres expériences d’interventions sur des meetings pré-électoraux ne laissaient pas vraiment supposer ce qui allait suivre. A cet instant nous sommes à quelques mètres de la sortie. La banderole n’est même pas encore dépliée que plusieurs hommes se jettent sur trois d'entre nous et les empoignent pour les mettre dehors. Pourquoi trois d'entre eux nous seulement ? Pas assez d’effectif chez les videurs ? Tout c’est passé à une vitesse phénoménale, les forces de sécurité n’en restent pas là : l'une des militante est traînée au sol sur le parking, elle crie au secours mais ne lâche pas la banderole. Ils veulent leur trophée et ils tirent très fort. Elle n’aura jamais lâché sa banderole malgré injures et menace de mort de la part d’un des hommes. Cinq hommes autour d’elle. Dans le même temps, un des autres militants est plaqué sur une voiture par trois individus et prend des coups de pied dans le ventre. L’un d’eux lui demande sans succès ses papiers et veut le rendre responsable de la tôle froissée. Le militant ne répond ni aux coups ni aux injures. Il appelle aussi au secours. Le troisième militant est molesté et repoussé plus haut vers la rue. Calmer le jeu n’est vraiment pas chose facile, un des agresseurs veut vraiment en découdre même s’il est vaguement retenu par ses collègues. Selon l’expression consacrée « ils doivent leur salut » au fait que des têtes du PS sont sorties de la salle. Merci donc à eux ! On peut penser qu’il était urgent ce soir là que rien de grave ne se produise… mais tout cela à quelques secondes près. Un gros gabarit hargneux les suivra dans la rue sur 50 mètres en jouant les caïds et en disant qu’il appartient aux RG, ce qui est totalement farfelu à moins que le niveau de recrutement soit descendu très bas…"

La campagne électorale des élections régionales au Parti Socialiste commence bien !

Comment peut-on en arriver là lors d'un meeting d'un parti qui fait la promotion de la démocratie participative ?

Je me demande dans quelle mesure les organisateurs du meeting peuvent être reconnus en parti responsable de tels agissements ? N'y a-t-il pas un devoir d'assurer la sécurité des uns et des autres, quelles que soient leurs opinions, notamment par le service d'ordre que les organisateurs du meeting mettent en place ? Or, il me semble que là, c'est l'inverse qui c'est produit !!!

Traîner et frapper de diverses coups de pieds, notamment dans le ventre, des militants, dont rappelons-le, les intentions étaient purement pacifiques, ne doit pas rester sans suite !

Que chaque lecteur de ce blog comprenne que l'appel au boycott prend désormais tout son sens aujourd'hui ! Boycotter tout ce qui ne correspond pas au respect des êtres vivants de cette planète doit devenir RÉALITÉ !